2022 Juillet: Sardaigne (once again)

2022-07-09

Mercedes est resté 5 jours à Olbia pour assurer la surveillance de MR amarré sur le quai public, pendant que Richard se rendait à Bordeaux pour sa visite périodique à l’hôpital. 

N’ayant pas d’autre mission, elle a enfin pu dégager du temps pour s’adonner à sa passion de transformer les coquillages en objets (tableaux, bijoux…).

Pour le soir elle s’est également chargée de gouter les productions de tous les glaciers de la ville afin d’en extraire le meilleur. Bien sûr, tout ceci dans l’objectif de faire gouter les meilleures glaces à Richard lors de son retour. 

Nous sommes déjà le 1er juillet et Richard est arrivé. Après une bonne sieste, car il s’est levé à 3h30 du matin pour prendre son avion de retour, nous planifions notre départ à destination de la Corse et finissons la journée au restaurant.

Par manque de chance, les Bouches de Bonifacio sont animées par un fort vent d’Ouest résultant du Mistral et de la Tramontane qui soufflent dans le golfe du Lion. Pas question d’aller se battre contre un vent fort levant une mer agitée et malmener MR là où nous pouvons patienter et profiter des endroits idylliques que nous offre la Sardaigne.

Le matin suivant, nous faisons un passage au supermarché pour remplir le réfrigérateur puis nous mettons le cap (modestement) vers Golfo di Aranci à 8Mn de là, juste à la sortie du chenal.

C’est une grande baie sur fond de sable, bien protégée du vent d’Ouest, qui borde la petite ville d’Aranci et ses 5 plages.

Nous descendons ensuite pour trouver pour demain dimanche un bar qui diffuse le GP F1 de Silverstone, Mer est fan de Leclerc et Carlos SAINZ, pilotes chez Ferrari.

Et nous finissons notre après midi par un bain…

Dimanche, nous consacrons notre journée à nettoyer le teck et les inox de MR qui en ont grand besoin. Ce teck est une vraie corvée, mais nous ne l’avions pas refait depuis notre départ de Corfou au mois de mars. A 15h30, nous rejoignons le bar choisi la veille pour assister au Grand Prix de F1.

En fin d’après-midi en se promenant le long du port, nous découvrons un resto qui sert des huîtres. Nous décidons de lui demander où pouvons-nous en acheter. Le patron nous vend ainsi 6 huîtres pour un prix déraisonnable, mais nous en avions tellement envie. Donc, ce soir huîtres au menu ! Elles sont très bonnes, bien que celles de la cabane du Paliquey restent nos préférées.

Lundi matin, nous repartons pour la baie voisine de MARINELLA, depuis laquelle MER prend le train pour Olbia afin de réceptionner son nouveau téléphone, le sien est à bout de souffle. Elle en a acheté un étanche, antichocs, qui dit ‘papa maman’ et surtout qui a beaucoup de mémoire pour enregistrer toutes les images qu’elle prendra avec les 4 appareils photos intégrés. 

Les Bouches de Bonifacio sont toujours ‘’rouge’’ sur Windguru (un des logiciels météo qui nous guide dans cette région de la Méditerranée).

Nous faisons donc un autre saut de puce jusqu’à NIKKI BEACH (en face de PORTO ROTONDO, qui est le port qui a hébergé cette année le rendez-vous CNB). L’endroit est surpeuplé et le bar c’est le « place to be » local avec sa musique entêtante.

Nous descendons à la plage pour y prendre un bain.

Puis nous reprenons notre chemin vers PORTO PEVERO où nous passons une nuit au calme malgré le vent qui souffle toujours fort. Dans cette baie superbe, il y a les plages qui sont strictement interdites aux annexes à moteur, mais il y a aussi tout le milieu de la baie qui est réservé au mouillage des super yachts. Nous y avons vu NGONI voilier carbone de 59 mètres à vendre d’occasion 45 millions d’euros. SURPRENANT !!!

Nous sommes au cœur de la COSTA ESMERALDA, ici les bateaux sont énormes, les yachts sont plus grands les uns que les autres et les voiliers rivalisent de hauteur de mat.

Nous connaissons ces lieux pour être passé devant ou s’y être arrêtés en 2020 pendant le confinement, mais ils n’ont absolument pas la même apparence pendant et après le confinement. Ils ont retrouvé vie.

Le matin suivant, Il y a toujours ce fort vent d’Ouest et nous continuons nos sauts de puce. 2 Mn de plus, nous passons devant l’entrée de PORTO CERVO et nous dirigeons vers CALA GRANU où nous pouvons mouiller en toute tranquillité.

Le soir nous nous changeons et débarquons pour rejoindre PORTO CERVO à pied. A l’arrivée nous admirons les yachts à moteur et à voile amarrés dans le port, puis nous faisons du lèche vitrines et sur le chemin du retour nous dinons au restaurant HIVAOA qui ne désemplit pas et qui offre un excellent rapport qualité prix.

La nuit passée nous reprenons notre lente progression vers le Nord vers PORTO RAPHAEL.

Nous avons choisi cette escale car il y a un supermarché à moins de 2Km de la plage. Nous y faisons nos courses pour les deux semaines qui arrivent.

Nous sommes déjà vendredi 8 juillet, les journées passent très vite. Le vent commence à se calmer sur le Nord Sardaigne. Nous faisons quelques miles de plus pour nous rendre dans SPAGIA PORTO LISCIA. Ça a été notre première escale en Sardaigne en novembre 2020 quand nous avons fuit le confinement en France. Ce sera notre point de départ pour la Corse.. quand le vent le voudra.

Depuis OLBIA nous avons parcouru 34Mn en une semaine. C’est la distance que nous parcourons habituellement en une demi-journée de navigation, c’est dire si nous avons profité de la région grâce à la mauvaise météo régnant dans les Bouches de Bonifacio.  

Un plaisir de vivre libre et de profiter sans avoir besoin d’un calendrier…

A bientôt en Corse…